Revue de presse du 21 juin au 19 juillet 2021
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L. G. B. T.
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Globalement, on peut dire que les homophobes rendent de fiers services à la médiatisation des droits LGBT en cherchant à leur nuire avec des moyens aussi stupides que malveillants.
Aucune association LGBT n’aurait pu produire une campagne médiatique d’ampleur planétaire aussi retentissante que celle que nous a offerte l’Union Européenne de Football en interdisant l’illumination arc-en-ciel du stade de Munich.
Si on ajoute à cela l’oukaze du Hongrois Viktor Orban avec sa loi homophobe inspirée de Poutine et quelques élucubrations tragi-comiques de pasteurs ou élus américains délirants qui font régulièrement des titres goguenards dans l’information, la médiatisation des droits LGBT se porte bien.
D’autant plus que tous ces allumés obligent les institutions des pays libres, pour bien marquer leur différence, à garder leur tablier propre en multipliant les actions et prises de position pro-LGBT sans doute bien davantage qu’elles ne l’auraient souhaité.
Nous aurions préféré payer moins cher la promotion et l’avancée de nos droits, mais il faut bien s’adapter…
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Netflix : Série d’animation gay. (très très gay)
A partir du 2 septembre. Bande annonce.
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Attrape ma grosse b***
Tube très à la mode en ce moment….
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Dans les placards d’Hollywood
Dans un interview au Sunday Times Culture Magazine, Kate Winslet affirme qu’elle connaît au moins quatre acteurs hollywoodiens très célèbres qui sont gay, mais restent au placard parce que leur coming out briserait leur carrière.
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Prêtres sur canapé.
Nous en avons déjà parlé dans une revue précédente.
Dans une interview accordée au magazine russophone exilé Snob, Alexandre Usatov, ancien prêtre orthodoxe à Rostov et à Novocherkask, qui a fui en Hollande, confirme qu’il a bien abandonné son pays et son sacerdoce à cause de la situation paradoxale des homosexuels dans l’église russe.
Alors que l’église russe mène une chasse aux homosexuels impitoyable en martelant l’opinion publique, elle pratique « en famille » une homosexualité de classe extrêmement intense.
Alexandre Usatov confirme dans son entretien que la nomenklatura de l’église russe est un club gay très fermé, que tous les cadres et prélats sont des « honteuses », et que le meilleur moyen d’échapper à la chasse aux sorcières menée dans « les basses classes » consiste à accepter de concéder des faveurs au clergé supérieur. Alors, on franchit le plafond de verre et on accède aux délices de la promotion sur canapé jusqu’à des niveaux hiérarchiques inespérés…
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La chasse au drapeaux..
Les Américains ont l’habitude d’afficher sur leur maison ou dans leur jardin leurs convictions politiques ou religieuses, notamment en y déployant des drapeaux.
Ce phénomène est particulièrement visible dans les périodes électorales où presque chaque maison arbore le fanion de son favori.
Beaucoup de gays défendent la cause LGBT en ornant leur demeure de drapeaux LGBT, ce qui fait la joie des homophobes qui font des tournées pour les arracher ou les salir.
On ne touche pas aux drapeaux politiques ou religieux, c’est « sacré », mais pour les drapeaux arc-en-ciel, la chasse est ouverte.
Or même si les jardins n’ont traditionnellement pas de clôture, c’est légalement un délit, et également une atteinte à la sacro-sainte liberté d’expression garantie par la constitution.
Sur un tel sujet, lorsque la justice est saisie, – et elle l’est de plus en plus souvent par les LGBT -, elle ne peut pas s’abstenir de juger, même si elle est homophobe. On ne badine pas avec la constitution, et les petits juges savent que les associations LGBT ne reculent pas devant des recours en appel et plus…
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Trans Miss
Kataluna Enriquez est la première transsexuelle à remporter le concours de Miss Nevada, et va donc être candidate au concours de Miss USA.
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L’homophobie, les sandwiches et les autoroutes.
Il y a quelques années, la chaîne de restos de sandwiches « Chick fil A » avait fait l’objet d’une campagne de boycott pour avoir abondamment subventionné des institutions homophobes et anti-avortement. Il en avait résulté des difficultés financières conséquentes.
Pour se refaire une santé, « Chick a Fil » a donc souscrit à l’offre publique pour le programme d’extension des lieux de restauration sur les aires des highways, les autoroutes américaines, lancé par le département d’état des transports.
Mais Washington entend refuser sa candidature, car les sympathies du marchand de malbouffe pour les institutions de haine n’ont pas cessé, et ses difficultés ont galvanisé les républicains les plus extrêmes, comme Mike Huckabee, pasteur baptiste et gouverneur de l’Arkansas.
Le sénateur de Caroline du Sud Linsey Graham, républicain, homophobe et trumpiste, s’est déclaré prêt à « entrer en guerre » pour défendre ses sandwiches favoris.
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U. S. A.
Washington DC
La Cour Suprême dans la subtilité.
La Cour Suprême, malgré l’inclination réactionnaire que lui a infligée Trump, semble marcher sur des œufs entre les démocrates et les républicains.
La ville de Philadelphie, démocrate, avait conclu des accords avec différents partenaires sociaux, dont la CCS (Catholic Social Services). pour la prise en charge des orphelins
Elle les avait rompus parce que cette association avait déclaré qu’elle ne confierait jamais d’enfants à des couples du même sexe, en vertu de ses convictions religieuses.
La Cour Suprême a ordonné que ces accords d’association soient rétablis, mais elle n’a précisé aucune garantie au nom de laquelle la ville devrait confier à nouveau des enfants à cette association.
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L’enquête sur les émeutes du Capitole
Cette enquête avance lentement, mais implacablement. De ce qu’on sait aujourd’hui, on a frôlé une catastrophe bien plus grave : les « organisateurs » avaient amené à Washington une grande quantité d’armes, mais elles sont restées bloquées en ville dans les voitures et les motels, faute d’avoir pu passer les ultimes barrières autour du Capitole.
Les deux principales organisations à l’origine de la manœuvre, les « Oath Keepers » et les « Proud Boys » sont méticuleusement démantelées par les enquêteurs.
Et là, on voit que les agitateurs ont des grandes gueules, mais des petits bras et peu de convictions : beaucoup d’entre eux se repentissent, passent des accords avec les procureurs pour alléger leur condamnation, et balancent leurs copains.
Le plus bavard d’entre eux, Mark Grods, un Oath Keeper d’Alabama, a dénoncé tellement de monde que la police ne sait plus quoi faire de lui : sa tête est mise à prix aussi bien en prison qu’en liberté. Une situation qui rappelle la Mafia…
Petit détail : au troisième degré de l’initiation des Proud Boys, qui en compte quatre, l’impétrant doit se faire tatouer le logo de la secte et renoncer devant dieu à la masturbation…
En attendant, un des derniers républicains pro-Trump du Congrès, Kevin Mc Carthy, clame que la NSA a mis sur écoute Tucker Carlson, le célèbre présentateur trumpiste de Fox News .
Il a obtenu la pire réponse possible des autorités : « Oui. Comme vous. Et alors ? ».
Kevin Mc Carthy a promis la radiation à tout élu républicain qui participerait à l’enquête parlementaire sur les émeutes du Capitole. Il semble peu entendu : beaucoup d’élus semblent penser que la suite de leur carrière passe par une « détrumpisation » et leur participation à l’enquête
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Les procureurs menacés
Conjointement à la police du Capitole, le FBI a du ouvrir un bureau spécial dédié à la traque des menaces de mort qui pleuvent sur les procureurs qui enquêtent sur les émeutes du 6 janvier.
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Les poursuites contre la Trump Organisation sèment la zizanie familiale.
Ivanka Trump et son papa Donald seraient fâchés.
Ivanka a envie d’une vie plus simple, et reproche à son géniteur de l’avoir « entraînée » dans des aventures compliquées pour lesquelles elle doit maintenant répondre devant la justice…
Elle déclare que son père croit de plus en plus fermement qu’il va être réinstallé à la Maison Blanche en août, au point qu’elle s’inquiète pour sa santé mentale.
En outre, le magazine Mother Jones révèle un scandale de détournement de fonds où Ivanka Trump serait impliquée.
Le 1° juillet, la Trump organisation a été officiellement inculpée pour dissimulation fiscale par le procureur de New York. Son directeur financier, Allen Weisselberg, est arrivé menotté à l’audience.
A ce jour, Donald Trump et sa famille ne sont pas encore personnellement inculpés, mais ses entreprises, déjà mal en point, sont bloquées…
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Famille panier de crabes.
La nièce lesbienne et rejetée de Donald Trump, Mary Trump, dont les déclarations et les prédictions se sont jusqu’ici avérées exactes, annonce que la famille va bientôt éclater, leurs relations n’étant que transactionnelles et opportunistes, et dénuées de tout véritable lien familial.
Effectivement, cela a déjà commencé… On constate que Ivanka et son époux Jared Kushner ont déjà pris leurs distances, mais Mary dit que ça va être bien pire sous peu…
Maintenant que la maison Trump est en flammes, chacun d’eux est prêt à sacrifier les autres pour sauver sa peau.
Quant à Melania, l’épouse, elle est retournée dans sa famille et tente de se faire oublier. Il est vrai qu’elle était peu impliquée dans les affaires familiales et la politique, plutôt occupée à dévaster la roseraie de la Maison Blanche et à y construire un club-house tout neuf pour les tennis.
De son côté, Ivanka n’a toujours pas pris possession de la villa à 30 millions de dollars qu’elle a achetée à Indian Creek Island, un coin de Floride très côté. Et les photos aériennes montrent qu’il y a beaucoup de travaux à faire : les dalles de la terrasse sont en capilotade, le toit à refaire, le jardin en friche et la piscine à l’état de marécage… Les voisins se plaignent d’une décote de l’immobilier dans le quartier…
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Donald Junior, lui, est toujours au top :
Apprenant qu’une statue de George Floyd avait été frappé par la foudre à Toledo, (Ohio), il a twitté que c’était sûrement un message de dieu.
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La succession chez les républicains, autre panier de crabes…
Le gros des troupes du parti républicain, s’il tourne le dos à Donald Trump à qui il reproche d’avoir contesté le résultat de l’élection, reste néanmoins très attaché à un conservatisme bétonné, au Tea Party et aux valeurs religieuses et traditionnelles.
Ils se cherchent donc un candidat pour les présidentielles de 2024, auxquelles Donald Trump entend bien se présenter, et ils pensent avoir trouvé la perle rare en la personne de Nikki Haley.
Un zeste de sang immigré, (indien sikh), ancienne représentante, puis gouverneur de Caroline du Sud, nommée par Trump ambassadrice des USA auprès des Nations Unies en novembre 2016, proche du Tea Party mais pas suprémaciste, elle a le profil parfait de la conservatrice bien solide sous un vernis faussement moderne.
Mais ce n’est pas simple : comme membre du Tea Party, elle est très amie avec la famille Kuchner, le père Charles, son fils Jared et son épouse Ivanka, la fille de Donald.
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Savoir que Charles Kuchner a été gracié par Donald Trump pour des condamnations pour fraude et évasion fiscale qui traînaient depuis 2015, et qu’en échange de son « pardon », Donald compte bien sur le soutien de Charles.
Mais Charles persiste à soutenir Nikki Haley, en l’honneur de qui il a donné un pince-fesses dans son petit château de Floride, auquel Donald n’a pas assisté…
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Par ailleurs Ivanka et Jared Kushner ont déjà annoncé qu’ils n’assisteront pas à la grande fête donnée à Mar A Lago pour le 75° anniversaire de Donald Trump. Ils resteront au ski à Aspen, dans le Colorado.
Encore de belles soirées façon Dallas dans les manoirs de Floride, où tasses de thé et petits fours pourraient bien voler au cours des conversations…
On est prié de laisser ses armes au vestiaire..
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Peine de mort.
L’administration Biden décrète un moratoire sur le peine de mort, que pratiquent encore 27 états.
Aux États Unis, la peine de mort est du ressort des états, les cours fédérales n’y recourant que dans des cas d’espionnage agavé, ce qui est rarissime.
Depuis 1976, 1534 personnes ont été exécutées dans le pays, et 180 personnes qui attendaient leur exécution dans le couloir de la mort ont été innocentées in extremis.
Il n’ y avait eu aucune exécution dans les 20 dernières années, mais Donald Trump les avait fait reprendre dans les derniers mois de son mandat.
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Joe Biden et les LGBT
Joe Biden a nommé au poste de « déléguée spéciale aux droits LGBT » Jessica Stern, qui était auparavant déléguée de « Outright International » auprès de l’ONU pour les droits LGBT.
Le poste avait été créé par Barack Obama, mais l’administration Trump l’avait laissé vacant.
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État de New York
Le barreau de New-York a radié Rudy Giuliani pour « déclarations trompeuses et mensongères » lors de sa défense de l’élection perdue de Donald Trump.
Avant d’avoir été procureur général fédéral adjoint, Rudy Giuliani avait été successivement procureur général de l’État de New York, puis maire de la ville de New York pendant deux mandats.
Il en était notamment le maire lors des attentats du World Trade Center.
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New York City
Une statue de George Floyd a été élevée à New York le 19 juin, à Flatbush Square, dans Brooklyn. Surprise : elle est blanche. Elle est en bois et doit être transférée à Union Square, dans Manhattan, après des travaux d’aménagement.
Elle a été taguée une semaine plus tard, le jour même où son assassin doit connaître sa peine, par un groupe d’extrême droite, qui a signé « Patriot front ».
Et le même jour, une autre statue de George Floyd, en bronze, celle-là, située à Newark, (New Jersey) a été souillée de la même manière.
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Floride
Drame à la Gay Pride
20 Juin 2021. Une voiture a foncé dans la Stonewall Pride de Wilton Manors, une ville de 13 000 habitants près de Fort Lauderdale.
Il y a un mort et deux blessés.
Le maire de la ville, Dean Trantalis, démocrate très engagé, et qui se trouvait sur place, crie à l’attentat et affirme que l’automobiliste fou visait une décapotable où défilait Debbie Wasserman Schultz, représentante démocrate au congrès fédéral, très active dans la promotion des droits LGBT.
Les organisateurs de la Pride étaient moins affirmatifs sur cette qualification terroriste. Du coup, le FBI s’en est mêlé…
Après enquête, il s’est avéré que le conducteur, 77 ans, participait lui aussi à la Pride et qu’il aurait eu un malaise en conduisant.
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Georgie
Marjorie Taylor Greene, la représentante républicaine allumée déjà citée dans les revues précédentes, tantôt rubrique « Georgie », tantôt rubrique « Gros dossiers » a un nouveau sketch :
Elle a fait un discours pour qualifier la seule mention d’homosexualité dans l’éducation sexuelle de « détournement de mineur »…
Elle a très vivement attaqué Cathlyn Jenner, la transsexuelle trumpiste candidate au poste de gouverneur de Californie avec insultes homophobes à l’appui, qui partage pourtant avec elle le trumpisme à tous crins, le fantasme de l’élection volée, le suprémacisme et autres hochets d’extrême droite.
Chaque jour un nouveau gag : elle a demandé aux services sociaux de Washington D.C. de retirer leur enfant à un couple transsexuel.
Lesquels services sociaux l’ont bien sûr envoyé balader et ont transmis sa requête au couple incriminé, « pour suite éventuelle à donner ».
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Arizona
La vie du congressiste républicain de l’Arizona Paul Gosar devient bien compliquée.
Il est acoquiné avec tous les mouvements suprémacistes blancs de son état et du congrès de Washington. Il soutient toujours la thèse de l’élection volée, et affirme que les trumpistes ne sont pour rien dans l’invasion du Capitole qui aurait, selon lui, était perpétrée par une bande de voyous « black lives matter ».
Aussi toute sa famille – sa mère et ses six frères et sœurs -mène-t-elle campagne contre lui, en donnant tous les renseignements possibles sur ses forfaitures à ses adversaires politiques, et en invitant les électeurs à ne pas voter pour lui.
Sa propre sœur affirme qu’elle détient les preuves qu’il est directement impliqué dans l’émeute du Capitole, et qu’elle va incessamment remettre un dossier à la justice.
Son frère vient de révéler que Paul Gosar est en train de fomenter une collecte de fonds avec le « America First Political Action Committee » (AFPAC), animé par le troll d’extrême droite antisémite Nick Fuentes . (Lequel vient de se faire exclure définitivement de Twitter).
Il a démontré que Paul Gosar prenait ses vacances dans la villa de Nick Fuentes en Floride, qui est le quartier général de l’AFPAC.
Bien que catholique, Paul Gosar reproche au pape de « parler comme un politicien gauchiste et de s’intéresser plus au climat qu’à la lutte contre l’avortement ».
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Wyoming
Un bar de motards de Cheyenne (Wyoming), le Eagle’s Nest, vend des tee-shirts et des mugs qui expliquent que le meilleur traitement possible contre le sida consiste à tuer les pédés.
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Colorado
Un des gags du mois de Lauren Bobaert, la sorcière républicaine déjà titulaire de plusieurs gros dossiers :
« La meilleure manière d’arrêter le variant delta, c’est d’arrêter d’écouter CNN ».
Pas de chance, le comté de Mesa, dont elle est la représentante, est un des plus touchés de tous les États Unis par le méchant variant…
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Ohio
Mike deWine, gouverneur républicain de l’Ohio, vient d’approuver le budget 2022-2023 qui prévoit une cause de refus de service aux LGBT pour cause de convictions religieuses.
Recours déposé à la Cour Suprême, mais cela va durer des mois…
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Utah
L’université de Brigham, dite BYU, (Brigham Youth University), appartient à l’église des Mormons, toute proche. C’est dire qu’elle ne rigole pas avec l’homosexualité : jusqu’en 2007, un simple soupçon déclenchait la radiation, et il a fallu que la justice soit saisie pour désamorcer ce siège éjectable.
Si on ne se fait plus exclure pour le péché arc-en-ciel, cela reste très mal vu, et le recteur du l’université est persuadé qu’il a fini par extirper le démon.
Quelle n’a pas été sa surprise de voir une Gay Pride s’organiser dans la petite ville de Provo, dont l’université est quasiment le seul pôle d’activité, et d’y voir plus de mille personnes défiler en chantant et en dansant à travers le campus…
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Minnesota
Le gouverneur Tim Waltz, démocrate récemment élu, a pris un décret (« executive order ») pour interdire les thérapies de conversion aux mineurs dans son état.
Son sénat est resté républicain et homophobe, et a refusé plusieurs fois cette mesure. L’« executive order » permet au gouverneur de court-circuiter son sénat.
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Californie
En mars dernier, nous avions parlé de la cabine des maîtres nageurs de la plage de Long Beach, dont les peintures arc-en-ciel déplaisaient aux homophobes du coin, et qui avait été incendiée. Ils avaient promis de la reconstruire encore plus flashy.
C’est fait. Une souscription est même ouverte pour y installer un éclairage multicolore.
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Caitlyn Jenner, un de nos récents gros dossiers, la candidate républicaine trumpiste et transsexuelle au poste de gouverneur de l’état, est pleine de bonnes idées : elle suggère de déporter les SDF et autres traîne-savates dans des terrains vagues où ils pourront tout saccager, au lieu de les laisser errer dans des endroits comme Venice Beach, qui sont, d’après elle, des endroits raffinés.
(Venice Beach fut jadis le « berceau » des hippies). Aujourd’hui encore, on y trouve du « cannabis thérapeutique » dans toutes les épiceries, un médecin de permanence à chaque coin de rue délivrant des certificats médicaux en trois minutes. (Service réservé aux citoyens américains).
Caitlyn Jenner estime que les SDF gâchent la vie des braves gens.
Mais les trans et les LGBT ne sont pas les seuls à s’opposer à sa candidature.
Le 9 juillet, elle donnait une conférence au Hilton Anatole Hotel de Dallas. (Texas).
Elle a, devant les caméras, essuyé des épithètes orduriers et des menaces de mort de la part d’un groupuscule de républicains bien austères qui estimaient qu’une transsexuelle ne pouvait pas les représenter.
Elle s’était déjà fait dire la même choses (sans les injures et les menaces) par des activistes LGBT auxquels elle avait d’ailleurs répondu qu’elle ne les représentait pas, mais « se représentait elle-même ».
En fait, elle ne représente plus grand monde…
Elle persiste à proclamer qu’elle est en tête des sondages, alors que les instituts lui donnent de 3,5 à 6 %…
En outre, elle est peu ou mal reconnue par le parti républicain dont elle se prévaut, et est violemment attaquée comme transsexuelle par Marjorie Taylor Greene, représentante de Georgie. (vois Georgie).
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New Jersey
Easter regional high school, dans le comté de Camden. Fête de fin d’année.
Le major de la promotion, Bryce Dershem, 18 ans, doit faire le discours officiel. (« valedictorian speech »). Le principal du lycée, Robert Tull, refuse son projet de discours parce que le jeune homme y fait part des difficultés qu’il a rencontrées du fait de son homosexualité et de l’homophobie de quelques uns.
L’étudiant soumet alors un projet de discours édulcoré de tout propos LGBT, qui est accepté, et la cérémonie commence.
Mais Bryce Dershem donne la première version de son allocution. Le principal Robert Tull intervient alors sur l’estrade, coupe le micro, lui confisque son papier, lui met dans les mains la version édulcorée, et rétablit le micro.
Seulement voilà : Bryce Dershem avait appris par cœur la version LGBT, et la termine avec une grande émotion dans la voix. Il sera chaleureusement applaudi à la fin et redescendra de l’estrade sous une standing ovation.
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MEXIQUE
Pas de football pour les homophobes
La FIFA (Fédération International du Football) a puni le Mexique.
Les chants homophobes sont devenus à ce point à la mode dans les stades mexicains que le pays est condamné à jouer ses matches de qualification de la coupe du monde sans public. (En ce n’est pas à cause du Covid…).
Cette attitude tranche avec celle de la FFF (Fédération Française de Football), qui veut bien prendre des mesures contres les chants racistes, mais estime que les slogans homophobes font partie du folklore.
Principal visé, Noël Le Graët, président le la FFF.
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RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
Le président de la république tchèque Miloš Zeman a volé au secours de son voisin hongrois Viktor Orban, dans une logorrhée homophobe où il qualifie les personnes transsexuelles de « dégoûtantes ».
« Si vous vous soumettez à une opération de changement de sexe, vous commettez le crime d’auto-mutilation. Pour moi, ces transgenres sont dégoûtants. Je suis très embarrassé par toutes ces suffragettes, le mouvement MeToo et la Pride de Prague ».
Miloš Zeman est président de la république depuis 2012, et son mandat actuel expire en 2023.
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HONGRIE
Le projet de loi de Viktor Orban concernant l’interdiction aux moins de 18 ans de toute allusion à l’homosexualité est entrée en vigueur le 8 juillet.
Elle est fondée sur l’assimilation – ordurière et mensongère – de l’homosexualité avec la pédophile, et les médias hongrois étant tous contrôlés par le pouvoir, force est de constater que, sans contradiction audible, l’idée fait son chemin dans l’opinion publique.
(Rappel : 89 % des cas de pédophilie sont hétérosexuels, et 75 % se produisent dans le cercle familial)
Cette loi contraint les associations au mutisme, voire à la clandestinité. La prévention anti-sida, réduite au silence, en pâtit également. Elles s’inquiètent de la recrudescence, – prévisible -, des agressions homophobes que cette campagne de légitimation de l’homophobie ne manquera pas de provoquer.
Des manifestations pro-LGBT se sont multipliées à Budapest avant la promulgation de la loi. Maintenant, manifester sur ce sujet expose à de lourdes condamnations.
L’union européenne, par la voix de la présidente de la Commission, Ursula van der Leyen, menace bien la Hongrie de sanctions, mais ce ne sont que des mots, et les militants craignent bien qu’aucune sanction sérieuse ne soit jamais prise.
Le sujet a même fait l’objet d’une rubrique de trois minutes au 13 heures de France 2 le 9 juillet.
Également Reportage de France-Info sur les persécutions des LGBT par le gouvernement de Viktor Orban.
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GRANDE BRETAGNE
La reine Élisabeth II a annoncé qu’elle ne recevrait plus aucun chef d’état de pays qui condamnent l’homosexualité.
Certes, elle n’a aucun pouvoir sur l’octroi de subventions ou les choix diplomatiques, mais c’est un symbole important…
Les mauvaises langues se demandent qui a bien pu faire son coming out dans la famille royale…
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L’église méthodiste britannique a annoncé qu’elle allait célébrer et reconnaître les mariages homosexuels.
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Philip Barton, sous-secrétaire permanent au sein du ministère des Affaires étrangères et chef du Service Diplomatique, a présenté les excuses publiques de l’administration britannique pour avoir interdit d’embaucher des homosexuels jusqu’en 1991.
Il a même ajouté que, ce faisant, le royaume s’était certainement privé de talents éminents.
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Les Britanniques ont bien des problèmes avec leurs divers complotistes, et un mouvement « LGB » qui prétend exclure les transsexuels des revendications des droits LGBT au prétexte « que ce n’est pas le même problème et qu’ils donnent une mauvaise image ».
Plusieurs « minorités dans la minorités » essaient de tirer la couverture à elles, et cela finit par faire désordre.
On observe cette tendance à la fragmentation dans divers autres pays, – dont la France -, mais à un moindre niveau.
Ils ont donc décrété une seconde Gay pride plus incisive, intitulée « Reclaim Pide » dont le but sera de recentrer les LGBT sur les vraies préoccupations d’égalité des droits pour tous.
La Reclaim Pride se déroulera le 24 juillet, et sera couronnée d’un « Queer Picnic » à Hyde Park.
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ALLEMAGNE
Pour répondre au vote par la Hongrie de lois de répression LGBT, le conseil municipal de Munich et les propriétaires de l’Allianz Arena, le stade de 70 000 places qui devait accueillir le match de l’Euro Allemagne-Hongrie, souhaitaient illuminer le stade avec les couleurs de l’arc-en-ciel. Les joueurs de l’équipe d’Allemagne étaient d’accord.
L’architecture du stade permettait cette illumination comme une régie de théâtre…
Tout était entre les mains de l’UEFA, organisatrice de l’épreuve…
Laquelle semblait bien intentionnée au départ, mais de lourdes pressions politiciennes ont du s’exercer : elle a fini par refuser, prétextant sa neutralité politique et religieuse.
Or le problème est que le football est engagé dans une démarche de lutte contre le racisme et l’homophobie, et que l’UEFA elle-même fait une campagne en affirmant qu’il s’agit là d’une affaire de droits de l’homme, et non d’un sujet politique.
Les associations LGBT affirment à juste titre que ce n’est pas l’éclairage arc-en-ciel du stade qui aurait été un acte politique, mais que c’est son refus qui en est un…
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Affiches à l’appui :
Le président de l’UEFA, le slovène Alexander Szeferin, dit exactement le contraire de ce dont son institution fait la publicité.
Hypocrisie et mauvaise foi…
On vous laisse juge. Où est vraiment « l’acte politique » ?
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Il faut lire la presse américaine pour apprendre deux choses :
1° Viktor Orban, qui se trouvait à Bruxelles, avait préparé son voyage pour assister au match de Munich (que la Hongrie a perdu), et il l’a annulé à la dernière minute en apprenant qu’il y aurait des drapeaux arc-en-ciel en ville et partout dans les tribunes pour protester contre l’interdiction de l’illumination .
2° de nombreux stades allemands se sont éclairés aux couleurs arc-en-ciel pendant le match.
La preuve en photos :
Avec le recul, on peut se dire que les LGBT doivent une fière chandelle à la lâche servilité de l’UEFA.
En effet, aucune association LGBT n’aurait pu organiser une campagne médiatique internationale d’une telle ampleur, (on en parle aux USA, au Japon, en Australie!), ni obtenir que 17 chefs d’état européens cosignent une lettre de soutien…
Précisons qu’il lui était difficile de se passer de nombreux sponsors, comme Booking.com, Volkswagen, Heineken ou JustEat qui ont tous des pubs mettant en scène des couples homo, voire arborant carrément des arc-en-ciel.
Devant la réprobation unanime, et après quatre jours de réunions houleuses de son comité exécutif, l’UEFA a décidé de se raccrocher aux branches et d’autoriser les publicités à connotation LGBT pour toute le reste de la compétition, y compris les retransmissions en Hongrie.
D’autant plus que tous ont menacé de retirer leur soutien plutôt que de changer leurs publicités.
Certains annonceurs en ont même rajouté, comme VolksWagen qui a colorié en arc-en-ciel les banderoles pour sa voiture électrique, qui jusque là, étaient vertes… et adopté le slogan : « We drive diversity ».
Déclaration officielle de l’UEFA :
« Every partner can decide on their respective messages, artwork and activation activities and their decisions to transmit a message of tolerance and inclusion is fully supported by UEFA. ».
Et réaction des associations et de nombreux fans : « Éteindre l’Allianz Arena, ça ne coûtait rien, mais dès qu’il est question d’argent… »
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Lasse de se faire malmener entre les pour et les contres, l’UEFA a fini par déclarer qu’elle se conformerait aux législations des pays où le match se déroule.
Ce qui ne satisfait personne, le sport étant justement supposé porteur des valeurs universelles de respect et de liberté …
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AZERBAÏDJAN
UEFA et FOOTBALL – Suite
Le 3 juillet se jouait au Baku Olympic Stadium de Bakou (Azerbaïdjan) le quart de finale entre la République Tchèque et le Danemark.
Un supporter danois a déroulé un drapeau arc-en-ciel dans les tribunes, qui a immédiatement été confisqué par les stadiers.
L’UEFA affirme ne pas être à l’origine de cette consigne, et rejette cette initiative sur les autorités locales.
Situation des LGBT en Azerbaïdjan : l’homosexualité a été dépénalisée en 2000, mais pas d’union ni de mariage, et aucune loi ne protège les minorités.
Les associations font état d’un grand nombre d’agressions, en général impunies, attendu que la police a tendance à « très mal recevoir » les plaignants, et les juges à relaxer les homophobes ou au mieux à prononcer des condamnation symboliques.
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AFGHANISTAN
Un juge taliban, Gul Rahim, interviewé par le magazine allemand « Bild », a déjà averti les homosexuels que sitôt qu’ils auraient pris le pouvoir, ils les extermineraient.
Pour lui, il y a deux modes d’exécution possibles : soit la lapidation, soit l’écrasement par l’écroulement d’un mur de plus de trois mètres de hauteur.
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TURQUIE
La Gay Pride d’Istanbul, interdite, mais qui a tenté de défiler le 27 juin, a été dispersée par la police à coups de gaz lacrymogène.
Il y a eu des arrestations, mais la police n’a communiqué aucun chiffre. On estime à une vingtaine le nombre de personnes dont on est sans nouvelles pour cette seule journée.
Depuis quelques années, Erdogan, qui est en quête des faveurs des autorités islamiques, mène une campagne d’homophobie d’état.
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GÉORGIE
Tbilissi. Des escadrons de « patriotes » d’extrême droite ont saccagé les locaux de l’organisation LGBT qui organisait la Gay Pride et détruit le matériel préparé dans un hangar.
Du coup, les autorités ont annulé la Pride « dans la crainte de violences »…
Elle a quand même eu lieu avec les moyens du bord, et un cameraman de la télévision officielle qui la couvrait a été tué par des contre manifestants nationalistes.
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ITALIE – VATICAN
L’Italie présente au parlement un projet de loi protégeant les minorités, et incluant les « discriminations pour motif de genre et de préférences sexuelles » à la liste des motifs d’aggravation des condamnations, avec le racisme, la religion, le handicap et la couleur de la peau.
Cela n’a pas plu au Vatican, qui a élevé une protestation auprès de l’ambassade d’Italie auprès du Saint Siège.
La note du Vatican affirme ni plus ni moins que ce projet de loi « attente à la liberté d’expression et de culte de l’église ».
Mario Draghi, premier ministre italien, a vertement rappelé que l’Italie était un état laïc, et qu’il regrettait que « d’autres états n’approuvent pas la lutte contre les discriminations ».
Le visage du pape n’est pas celui de l’église, bien au contraire…
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ESPAGNE
Un jeune gay de 24 ans, Samuel Luiz Muñiz, a été battu à mort sur le parking d’une discothèque de la Corogne. Ce lynchage homophobe rappelle douloureusement le calvaire de Matthew Sheppard, qui est devenu un symbole aux États Unis.
De nombreuses manifestations se sont organisées dans le pays, qui ne sont pas toutes organisées par des associations LGBT, tant ce meurtre a fait scandale.
Curieusement, les sites d’extrême droite font état de ce meurtre pour enrichir leur propagande sécuritaire, mais affirment que la victime n’était pas gay, et qu’il aurait été agressé au contraire parce qu’il photographiait des filles…
Ce qui est formellement démenti par le procureur de la Corogne.
L’enquête progresse : des témoins ont entendu ses agresseurs hurler « on va te tuer, sale pédé ». Trois d’entre eux ont été identifiés et arrêtés, mais la police cherche de cinq à treize personnes.
Tous les éléments actuels confirment déjà qu’il s’agit bien d’un véritable lynchage homophobe.
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ISRAËL
La Cour Suprême a ordonné l’étendue de la GPA, jusqu’ici autorisée aux couples hétérosexuels, à tous les couples sans distinction de sexe. Et ceci au titre de l’égalité citoyenne. Il faudra six mois pour promulguer la mesure.
Israël reconnaît les mariages homosexuels contractés dans d’autres pays, mais ne l’autorise pas encore sur son territoire, bien que l’opinion publique y soit globalement favorable.
Certaines villes comme Tel Aviv enregistrent les couples homosexuels constitués pour les faire bénéficier d’avantages sociaux et fiscaux.
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BRÉSIL
Le pays prépare déjà les élections présidentielles. Le mandat de Jair Bolsonaro n’expire qu’en 2023, mais le mécontentement généralisé fait qu’on y pense déjà sérieusement.
Le Brésil est un état fédéral, et le gouverneur de l’état Rio Grande do Sul, Eduardo Leite, a déjà avancé sa candidature. Eduardo Leite est ouvertement gay, et a promis aux Brésiliens le retour des libertés individuelles.
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Jair Bolsonaro, après un hoquet persistant de dix jours, a été hospitalisé successivement dans un hôpital militaire de Brasilia, puis dans une clinique spécialisée de São Paulo, où on lui a diagnostiqué une occlusion intestinale.
Il en a profité pour donner un interview de son lit d’hôpital, où il a déclaré que toutes ses misères résultent du coup de couteau qu’il a reçu pendant la campagne, qui était, bien sûr, le fruit d’un complot des gauchistes.
Il essaie en même temps d’attendrir les foules : sur la photo, qui date du 14 juillet, on voit un prêtre à son chevet.
De nombreux médias ont coupé le côté gauche de l’image pour qu’on ne voit pas qu’il s’agit d’un prêtre.
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MEXIQUE
Deux députés transgenres, une coiffeuse et un chauffeur de taxi, vont faire leur entrée au Parlement du Mexique.
En France, nous n’avons pas de transgenres au parlement.
D’ailleurs, nous n’y avons pas non plus de coiffeuse ni de chauffeur de taxi…
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MADAGASCAR
Il n’y a pas de Gay Pride à Madagascar, mais chaque année, le Mojo, un bar branché de Tananarive organisait une soirée à thème LGBT pour marquer le mois des Fiertés.
Cette année, le bar a été menacé de fermeture par le ministre de l’intérieur Tianarivelo Razafimahefa s’il persistait à organiser sa soirée.
Motif : « Incitation de mineurs à la débauche ».
A Madagascar, l’homosexualité n’est pas pénalisée, mais elle est très mal acceptée.
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ÉGYPTE
Plusieurs jeunes filles majeures ont été condamnées à des peines de six à dix ans de prison pour avoir tenu des blogs de style « influenceuse » sur les vêtements et les produits de beauté, les plus lourdes condamnations concernant deux d’entre elles qui avaient des comptes sur des sites comme « Likee », où elles sont rémunérées au clic. (Ce qui leur permettait de financer leurs études, les deux sont à l’université).
Il ne s’agit nullement d’exhibition, pas de nudité, encore moins de sexe, juste des sortes de défilé de mode. Les deux totalisaient 5 millions de followers…
Elles ont été accusées au motif de « atteinte aux bonnes mœurs, corruption de la vie familiale », et celles qui ont été payées de « trafic d’êtres humains ».
Amnesty International a réclamé leur libération immédiate, et des manifestations ont lieu devant les ambassades d’Égypte des grandes capitales, et notamment à Londres, Bruxelles et Paris.
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EUROPE -BRUXELLES
Explication de texte au Conseil de l’Europe
Alexander De Croo, premier ministre belge, a passé un véritable savon à Viktor Orban au somme de Bruxelles.
Notamment : « l’homosexualité n’est pas un choix, l’homophobie en est un ».
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L’homophobie en Europe
Excellent article de Têtu sur les chefs d’état homophobes de l’union européenne, dont certains sont discrets, mais redoutables…
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FRANCE
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Notre belle jeunesse…
Sondage :
19 % des 18 – 24 ans ne se considèrent pas comme hétérosexuels.
Le chiffre a triplé en vingt ans.
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Pride et contre-pride
Une « contre-pride radicale et anticapitaliste » a défilé le 20 juin à Paris, de l’Opéra au Châtelet. Si le défilé s’est déroulé sans incident, son faible volume semble peu en rapport avec ce que nous connaissons des « Prides » officielles.
Ils reprochent entre autres à l’Inter LGBT, organisateur de la Marche des Fiertés, d’être « entièrement blanche ». Pourtant, on n’a jamais vu ni entendu que l’accès n’en était pas ouvert…
Au nombre des revendications : spécificités des LGBT de banlieue avec une association du 93, accueil des migrants et exilés LGBT, etc..
Situation d’ailleurs prise en compte par la Marche des Fiertés, puisque, cette année, elle est partie de Pantin..
Évènement difficile à documenter, la « contre pride » ne possède pas de site internet ni d’attaché de presse, et est donc peu suivie par les médias.
Tous se passe sur les réseaux sociaux où seuls sont informés les aficionados inscrits..
C’est CNews et Valeurs Actuelles qui lui consacrent les plus longs articles (!), d’ailleurs entachés de contre-vérités. Par exemple que Act Up y participait, ce qui est faux.
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Marine Le Pen refuse de condamner les lois homophobes hongroises.
Interview sur France-Inter ici.
Où elle s’égare dans des contradictions : « le sport, ça unit » dit elle.
Au parti, on n’a pas toujours dit cela à propos des Noirs de l’équipe de France.
Et puis, si ça unit : Alors pourquoi stigmatiser les LGBT ?
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Droit des Femmes
Emmanuel Macron inaugure le 30 juin à Paris le Forum Génération Égalité, un sommet international qui doit promouvoir les droits des femmes à travers le monde.
(Et qui tombe bien à propos pour faire diversion à la suite du revers électoral de LREM aux régionales et aux départementales.)
Elisabeth Moreno, Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, travaillait à sa préparation depuis plusieurs mois.
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PMA votée
La PMA a enfin été votée par le parlement le 29 juin, après un accouchement très laborieux.
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Les anti-IVG de retour
Plusieurs permanences du Planning Familial de Paris ont été taguées et dégradées dans la seconde quinzaine de juin. Des enquêtes ont été ouvertes.
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Le Bataclan racheté par la ville de Paris.
La ville de Paris a racheté le fonds de commerce du Bataclan, détenu à la suite des attentats, par Lagardère Live Entertainment. Ces actions sont intégrées à SAS POPB, qui gère le palais omnisports de Bercy.
La ville a annoncé que le Bataclan resterait dévolu au rock et aux musiques contemporaines populaires et fait part de ses intentions d’en faire une salle émergente dans le genre.
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Le gang des machines à laver.
Jusqu’à présent, les gérants de « lavomatics » se plaignaient de vols de linge et de lessive, et parfois de casse des monnayeurs. Depuis deux ans, ce sont les machines à laver toutes entières qui disparaissaient en quelques minutes, dans des sortes d’opérations commando.
La BRB a démantelé un gang qui montait sa propre chaîne de « lavomatic » avec ces machines volées. Ils en avaient tellement qu’ils en revendaient même à l’étranger..
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Corse
Deux amis bastiais, le chanteur Benoît David, du groupe Grand Blanc et son compagnon Mickael Gaspar, vont au bal du 14 juillet à Macinaggio, un village voisin de la ville.
Ils sont pris à parti par une bande de jeunes ( 15 à 20 ans ) qui les provoquent. L’un d’eux lui sort de sa poche une photo où l’on voit un homme uriner sur un drapeau arc-en-ciel et la lui met sous le nez tout en lui exhibant une croix qu’il porte autour du cou, ce qui en dit long sur la préméditation de l’agression.
Les deux hommes sont roués de coup entre deux voitures, et ne doivent leur salut qu’à la famille de l’un d’eux qui appelle les gendarmes.
Pendant qu’ils montaient dans l’ambulance, ils entendaient une foule de villageois les traiter de pédés, «pas de ça chez nous ».
La scène a eu plusieurs dizaines de témoins, aucun n’est intervenu.
Les victimes ont porté plainte et une enquête est ouverte par le parquet de Bastia.
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